Qui a empoisonné Bernadette ?
Nouvelle de Mattew, Lucas et Rinor
Article mis en ligne le 27 mai 2010

par Fabienne Petit-Jean

Je suis un petit garçon appelé Einstein, je joue de la guitare et j’ai un chien Beethoveen. Ce matin ma sœur n’est toujours pas réveillée. Je vais dans sa chambre et je trouve une bouteille de poison près de son lit. Ma sœur ne se rappelle de rien... qui a bien pu faire ça ?

Texte de Mattew, Lucas et Rinor

Chapitre 1

Je suis rentré dans la chambre de ma petite sœur, elle avait un livre sur la tête, j’avais l’impression qu’elle dormait.
Je me suis rendu compte qu’elle avait été empoisonnée car il y avait un indice : un flacon de poison reposait sur la table de chevet.
J’ai regardé à la loupe les empreintes.
Bernadette, ma sœur, était toute pâle et du sang coulait un peu de son nez. Ses cheveux étaient ébouriffés.

Enfin elle se réveille :
 Qui es-tu ? Qui je suis ? Quel âge a tu ?Quel âge ai -je ? demanda t-elle
 Mais enfin : je suis Einstein j’ai 18 ans je suis ton frère. Et toi tu es Bernadette, tu as 10 ans.
 Et papa et maman ! Tu t’en rappelles ? je rajoute. Papa banquier, c’est comme ça que tu l’appelais.
 Mais je ne m’en rappelle plus, dis ma sœur, puis d’abord je te crois pas !
 Hallalala ma pauvre sœur je vais mener l’enquête tout seul...Enfin avec mon fidèle Juju !!!

Chapitre 2

Moi je pense que c’est papa le coupable, qu’en dis-tu mon Juju !
Wouafwouaf !!! (oui Juju est mon chien !)
Bon, je me souviens de cette histoire : papa ne voulait pas de Bernadette…
Ah mais non, papa m’avait dit que finalement il aimait ma sœur, il faut tout recommencer à zéro.

Allons voir le banquier Saura, le voisin de la banque de papa. Il est très proche de Bernadette, il lui donnait 1 euro par semaine et c’était d’ailleurs un peu bizarre…

Chez le banquier :
 Bonjour, où étiez-vous hier soir à 19 heures ?
 J’étais à l’enterrement de ma grand-mère, répond Saura.
 C’est bon j’ai répondu à toutes vos questions ? rajouta méchamment le banquier.
 Au revoir !!! J’ai à faire, termina brusquement l’homme d’affaires.

Pas très sympathique le banquier, mais le plus important c’est que ce n’est pas lui, je vais aller interroger la boulangère, puis le boucher !!!

Chapitre 3

Chez la boulangère :
 Bonjour Madame la boulangère, je voudrais savoir où vous étiez hier soir à 19 heures.
 J’étais ici à 19h donc je ne suis pas dans votre histoire, va voir plutôt voir chez le boucher.

Chez le boucher :
 J’ai pas arrêté de livrer de la viande va voir chez la boulangère…, répond le boucher.

Je sors par la 2ème porte quand tout à coup, je tombe dans une trappe secrète . « Je t’ai eu ahahahahaha !!!! Tu croyais que j’allais te laisser me soupçonner comme ça ? » hurla une voix
« Mais oui c’est ça ! » je réponds.

Et là, un masque de boucher tombe et le banquier Saura apparaît.
Il m’a tendu un piège, il voulait se faire passer pour le boucher. Lui qui donnait de l’argent de poche à ma sœur, c’est sûrement lui qui l’a empoisonnée !

Cette trappe n’est pas très profonde. J’arrive sans problème à sortir du trou en escaladant et en m’accrochant avec la main. Le boucher banquier a disparu, j’en profite pour rentrer chez moi le plus vite possible.

Chapitre 4

Je me disais bien que c’était lui, il m’avait fait une mauvaise impression la dernière fois.
Je suis allé voir mon père :

 Papa as-tu des ennemis ?
  On peut dire ça :le banquier et le boucher, répond le père
  Mais papa, en fait, ce sont les mêmes personnes, tiens la preuve :j’ai récupéré ce masque, et dessous il y avait devine qui ? le banquier ! il a essayé de m’enfermer dans une trappe, j’ai pu m’enfuir.
  Boucher et banquier, c’est la même personne.

Chapitre 5

 Ce-cece n’ait pas possible hurle le père
 Si la preuve !
 Oh arrête avec « tes preuves » !!!
 Normalement il est dans la banque.
 Oui, répond le père
 Appelle les policiers dit Einstein.
Les policiers accourent et emmènent le banquier au commissariat.
Au commissariat les policiers interrogent le suspect :
 Avez-vous commis l’empoisonnement de Bernadette, questionne le chef de la police.
 Oui, c’est moi, mais de toute façon elle retrouvera la mémoire.

Tout est bien qui finit bien et attention aux banquiers !

Fin